Interview Romain Ginier – Joueur Roller Hockey – Road Runners

Salut Romain,    
Romain roller

Salut,

Tu peux te présenter                  rapidement ? 

Je m’appelle Romain Ginier, j’ai 21 ans, je suis originaire de Lyon. J’ai commencé le hockey sur glace, a l’âge de 4 ans, jusqu’à l’année dernière. Et le roller-hockey en parallèle, depuis j’ai 8-9 ans. J’ai toujours joué sur la région lyonnaise, le hockey sur glace au Lyon hockey club. Et le roller hockey aux abeilles de marcy- charbonnière et depuis 3 ans, aux Road Runner de Lyon.

 

Pourquoi tu as choisi de faire du hockey (glace et roller) ?

Tout simplement parce que quand j’étais petit, mes parents m’ont emmené voir plein de sports, et que j’ai flashé sur le hockey. Et je suis devenu un amoureux du hockey, un drogué du hockey et je ne peux plus en sortir (rire).

 

À ton avis, quelles qualités sont nécessaires pour faire du hockey ?

C’est un sport collectif, il faut avoir un penchant collectif, ne pas jouer trop individuelle, penser surtout à l’équipe. Après il faut avoir des certaines qualités physiques parce que le hockey est un sport assez physique, il y a descontacts, il faut avoir un certain gabarit, ne pas être trop léger. Ensuite c’est avec les années de pratique et les entrainements, qu’on développe des qualités techniques, et physique.

 

A quel poste joue-tu ?

Je suis attaquant. Au roller-hockey, il y a quatre joueurs de champ plus un goal. Il y a deux défenseurs et deux attaquants qui ont généralement un couloir chacun.

 

Est-ce que tu pratiques d’autres sports que le roller-hockey ?

(Rire)Non, je suis 100% hockey, je ne fais pas d’autres sports.

 

J’ai entendu dire que tu es devenue SHN (sportif de haut niveau) universitaire, comment tu as eu ce statut ?

Alors c’est très simple, quand je suis arrivée à l’université, avec le hockey sur glace, j’étais en junior. Et j’ai eu l’occasion et la chance de pouvoir participer à des entrainements de l’équipe « Magnus » (plus haut niveau français de hockey sur glace). Suite à ses entrainements, j’ai eu le droit à trois rencontres de Magnus, ce qui fait que j’ai eu des entrainements qui se déroulaient la semaine. Et en parallèle, j’avais des matchs le dimanche avec l’équipe junior qui se déroulaient à l’autre bout de la France. Alors je suis allé demander le statut de sportif de haut niveau universitaire pour pouvoir être excusé dans mes absences, et être aidé.

 

D’accord, et du coup tu as fait du hockey sur glace en entrant à la fac, et tu as basculé quand au roller-hockey ?

Comme je te l’ai dit avant, je fais du hockey sur glace depuis que j’ai 4 ans, et du roller-hockey depuis que j’ai 8-9 ans. L’année dernière, j’étais dans ma dernière année de junior, et le Lyon hockey club n’a conserver aucun junior. J’avais donc deux solutions, soit continuer le hockey sur glace dans une autre ville, soit resté à Lyon et faire uniquement du roller-hockey. Et au niveau des études c’était beaucoup plus pratique pour moi, de rester à Lyon.

 

Peux-tu nous parler un peu de ton parcours, et de ton palmarès en roller-hockey ?

Alors, laisse-moi réfléchir… En 2007 j’ai gagné la coupe de la ligue, sa devais être en benjamin, avec l’équipe des abeilles de Marcy-Charbonnières ; après durant ma jeunesse jusqu’en cadet, on était régulièrement en demi-finale du Championnat de France, sans jamais avoir l’occasion d’accéder à la final ; ensuite je n’ai pas eu de junior, parce qu’il n’y avait pas d’équipe junior, j’ai directement rejoint les séniors en N2. J’ai fait 4 ans de national 2, c’est la troisième division française, et il y a 3ans, je suis arrivé aux Road Runners de Lyon, qui sont en N1, qui est la deuxième division française.

 

Où est ce que tu t’entraines en ce moment ? Et à quelle fréquence ?

Aux Road Runners, nos entrainements sont à la salle de la Duchère à côté du stade de foot de l’AS Lyon Duchère. On s’entraine deux fois par semaine, le mardi et le jeudi, on a environ 1h30-1h45 d’entrainement par séance plus les matchs les samedis soir.

Tu t’entraines seulement avec l’équipe ou tu t’entraines aussi seul de ton côté ?

Tout ce qui est entrainement physique, par exemple musculation, endurance, etc. c’est individuel. C’est moi qui m’en charge, j’habite à Feyzin donc j’ai les champs en face de moi, mon terrain de jeu est immense. Et à la salle de la Duchère c’est seulement les entrainements collectifs.

 

Maintenant, parlons matériel, qu’est-ce que tu as comme roller ?

Mes rollers se sont des « Bauer », le modèle et bien je suis incapable de te le dire parce que je m’en rappel pas ahaha (rire), parce qu’en général j’ai du mal à me souvenir des modèles.

 

Un mot pour ceux qui hésitent à se mettre au roller-hockey ?

Qu’ils essayent, ils verront bien. (rire) Parce que moi j’ai essayé et j’en ne suis jamais sorti. Et si on hésite, le club de Lyon (Lyon Roller) permet de tester plein de disciplines de roller, c’est une bonne occasion.

 

Quelles compétitions sont à venir ?

Pour nous (N1) la saison vient de se finir ce weekend. On était à Toulouse pour les quarts de finale du Championnat de France, mais on s’est fait éliminer. On réattaquera fin aout pour les premiers stages de présaison, et en septembre pour la reprise de la des entrainements et matchs.

 

Très bien, donc là c’est les vacances !

Là c’est vacances, exactement (rire)

 

Une dernière question, des idées pour ton métier d’avenir ? Dans le roller ?

Alors non, je ne pense pas faire quelque chose dans le roller. Je ne deviendrais certainement jamais professionnel dans le roller, parce que de toute façon il n’y a pas beaucoup de professionnels

Donc ce que j’aimerais faire plus tard, grâce à avec mes études, c’est de trouver un poste dans le management événementiel dans le sport ou autre domaine.

D’accord, et bien merci beaucoup Romain d’avoir bien voulu répondre à mes questions, bonne continuation !

Aucun problème, merci.

 

Romain plage